Dans la crise que traverse l’Union européenne, s’il est une institution qui a particulièrement élargi son champ d’action, c’est bien la Banque Centrale Européenne (BCE). Cette semaine à Strasbourg, le Parlement européen a adopté une résolution à une très forte majorité exhortant la BCE à faire plus pour la croissance et l’emploi en Europe : « un impératif absolu pour sortir de la crise » selon Nathalie Griesbeck.
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Pour la députée mosellane « s’il était un point à retenir de cette résolution ce serait la demande adressée à la BCE de prendre des mesures afin de garantir que les prêts à faible taux de la Banque centrale aux banques parviennent à l’économie réelle« . Une fois de plus les parlementaires ont demandé expressément que davantage soit fait pour les PME, véritable poumon de l’économie européenne. La croissance doit être l’objectif, et pas l’austérité, ont rappelé de nombreux députés au Président de la BCE l’Italien Mario Draghi présent lors d’un débat dans l’hémicycle du Parlement Européen.
Autre point notable de la résolution, les inquiétudes exprimées par les parlementaires sur le caractère non démocratique des décisions de la BCE. « Alors que pendant la crise, le pouvoir de cette institution s’est considérablement accru, ses décisions et son mode de gouvernance sont restés largement opaques » note Nathalie Griesbeck.
Plus d’informations sur ce texte sur le site du Parlement Européen :
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A7-2013-0031&language=FR
22 avril 2013
