Newsletter


Voir toutes les newsletters

Aide au développement : j'ai cosigné l'appel !


Mon action

A l’heure des négociations budgétaires sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE (2014- 2020), Nathalie Griesbeck cosigne l’appel des députés européens au maintien de moyens suffisants pour l’aide humanitaire et la coopération au développement, dans le budget de l’Union européenne. L’aide au développement de l’UE – la plus importante du monde –  permet notamment à 9 millions d’enfants d’aller à l’école primaire et à 32 millions d’autres d’avoir accès à l’eau potable d’un bout à l’autre de la planète.

L’Union européenne est le premier pourvoyeur de fonds au monde pour l’aide humanitaire et la coopération au développement. Cette aide européenne, largement soutenue par les citoyens, est unanimement reconnue comme efficace et transparente. Mais elle pourrait être en danger si les chefs de gouvernement de l’UE s’obstinent à ne pas respecter leur engagement selon lequel 0,7% du Revenu National Brut collectif devrait être consacré à l’aide au développement. Depuis deux ans, les fonds alloués à l’aide au développement sont en baisse constante, alors que les besoins ne diminuent pas.

 

« Avec mes collègues cosignataires, nous appelons les responsables européens à réaliser l’objectif qu’ils se sont fixé afin de donner les moyens à l’Union européenne de continuer son travail fondamental pour l’éradication de la pauvreté dans le monde« , a indiqué Nathalie Griesbeck.

 

Retrouvez l’appel ci-dessous :

 

Un appel à l’action des membres du Parlement européen en faveur d’un financement solide et efficace pour la coopération au développement et l’aide humanitaire dans le cadre financier pluriannuel

La coopération au développement est l’un des plus grands succès de l’Union européenne. Entre 2004 et 2009, l’aide européenne a notamment permis de scolariser plus de 9 millions d’enfants en école primaire et de donner accès à 32 millions de personnes à l’eau potable.

L’impact positif de cette aide fait que, malgré la crise, 85% des Européens soutiennent la coopération au développement menée par l’UE. L’aide de l’UE est également reconnue par des organismes indépendants reconnus, tels que l’OCDE, pour son efficacité, son efficience et sa transparence.

Ensemble, nous nous sommes engagés à ce que l’UE consacre 0,7 % de son RNB collectif à l’Aide publique au développement d’ici 2015. Les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les ministres ont réaffirmé cet engagement à plusieurs reprises – le plus récemment lors du sommet européen sur le cadre financier pluriannuel au mois de février 2013. Afin d’atteindre cet objectif, il est essentiel d’augmenter le financement du développement et de l’aide humanitaire au niveau européen. Autrement dit, à force de répéter continuellement cette promesse des 0,7% sans la réaliser, celle-ci ne sera plus qu’une coquille vide. Pour la réalisation des objectifs du traité de Lisbonne qui visent à renforcer le rôle de l’UE en tant qu’acteur mondial ainsi qu’à éradiquer la pauvreté dans le monde, la coopération au développement est d’une importance cruciale.

L’UE traverse une crise économique. La réduction d’une assistance efficace aux plus pauvres de la planète n’est toutefois pas justifiable. Les pays en développement souffrent de manière disproportionnée du changement climatique, de la faim ainsi que de la crise financière.

Tout accord définitif sur le cadre financier pluriannuel doit protéger l’investissement bénéfique que représente la coopération au développement d’autant plus que celle-ci fait preuve d’un impact énorme sur le terrain bien qu’elle ne constitue que 6% du budget total européen. Geler le niveau des dépenses pour le développement réduirait notre capacité à aider des millions de pauvres dans le monde à se sortir eux-mêmes de la pauvreté extrême.

Nous, signataires de cette déclaration, réaffirmons la position officielle du Parlement européen sur le cadre financier pluriannuel datant d’octobre 2012. Nous considérons que la proposition de la Commission pour le 11e FED et la rubrique 4 « L’UE en tant qu’acteur mondial » représente le stricte minimum de ce qui est nécessaire. L’augmentation de l’aide au développement de l’UE est un bon investissement et la clé de voûte pour tenir notre engagement collectif de 2005 d’atteindre l’objectif des 0,7%.

4 juin 2013