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La Syrie au cœur de la rentrée parlementaire


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Que faut-il faire en Syrie ? Alors que des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, tuées ou blessées, et que le bilan ne cesse de s’alourdir chaque jour, le monde entier s’interroge sur l’utilité frappes militaires « ciblées » en réponse à l’utilisation d’armes chimiques. Le Parlement européen doit donner sa position sur cette difficile question lors de la prochaine session plénière, qui aura lieu du 9 au 12 septembre à Strasbourg. Nathalie Griesbeck, qui a rencontré, aux côtés de ses collègues de son groupe parlementaire de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe, un opposant syrien en visite à Bruxelles, revient avec nous en vidéo sur cette actualité brûlante.

La crise syrienne a atteint un degré de complexité qui rend toute prise de décision très compliquée. Que faire face aux 100 000 personnes tuées, aux enfants qui fuient le pays, aux millions de réfugiés, à l’utilisation récente d’armes chimiques ?

 

Nathalie Griesbeck a rencontré, ce mercredi 4 septembre, l’opposant syrien Fawaz Tello, ancien prisonnier politique et membre du Conseil National Syrien (qu’il a récemment quitté). Ce dernier a rappelé aux membres de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE), le groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck, à quel point la Syrie avait besoin du soutien des Européens, en affirmant que « le pire serait de ne rien faire et de laisser les Syriens choisir entre se réconcilier avec le régime ou se jeter dans les bras de fanatiques ». Mais les frappes ciblées sont-elles la bonne solution ?

 

Pour la députée européenne, c’est une solution politique qu’il faut à tout prix privilégier. Elle n’hésite pas à critiquer le gouvernement français « qui aurait dû, depuis longtemps, utiliser la force diplomatique, se rendre à Moscou [un allié de poids du régime de Bachar Al-Assad] et tenter d’infléchir la position russe ».

 

Nathalie Griesbeck invite donc à « se poser les bonnes questions », car, comme le rappelait Marielle de Sarnez il y a peu, « ce n’est pas la guerre que nous devons gagner, mais c’est la paix que nous devons gagner ».

9 septembre 2013