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Les rapports de Nathalie Griesbeck adoptés en Commission des Transports!


Transports

Mardi 17 septembre se tenait à Bruxelles la réunion de la Commission des Transports au sein de laquelle siège Nathalie Griesbeck. Au cours de celle-ci de nombreux rapports ont été votés. Parmi ces textes, deux rapports sur lesquels Nathalie Griesbeck a travaillé durant de longs mois ont été adoptés. Le premier pour lequel Nathalie Griesbeck était rapporteur pour avis (elle a rédigé le rapport au nom de la Commission des transports) traitait de la surveillance des frontières maritimes extérieures de l’Union européenne. Le second portait lui sur les solutions pour sortir l’industrie automobile européenne de la crise. Nathalie Griesbeck était sur celui-ci rapporteur fictif ou shadow rapporteur, c’est-à-dire qu’elle était mandatée par son groupe parlementaire pour suivre ce rapport et d’y apporter le cas échéant sa contribution au nom de son groupe.

39 voix pour, 0 contre et 4 abstentions, c’est donc par une très large majorité que le rapport de Nathalie Griesbeck sur la surveillance des frontières extérieures de l’UE a été adopté. Celui-ci ne traite pas des questions d’immigration (la Commission Transports n’étant pas compétente sur cette question) mais plutôt des procédures à adopter lors de l’interception en mer notamment pour la sécurité et le traitement des personnes à bord ainsi que pour la sécurité du navire ou, le cas échéant, de sa cargaison. Il demande par ailleurs qu’une formation pratique pour assurer l’assistance aux personnes en détresse soit ajoutée à la formation juridique reçue par les gardes-frontières et que les navires impliqués dans des actions coordonnées de surveillance disposent de kits médicaux et humanitaires standardisés. Enfin, il préconise d’augmenter la collaboration et l’échange d’information entre les agences impliquées dans la surveillance maritime.

Second rapport adopté et non des moindres, celui sur le plan d’action pour redresser l’industrie automobile en Europe. Ici Nathalie Griesbeck se concentre sur les solutions à apporter pour permettre à cette industrie de repartir. Pour cela elle note que le secteur automobile doit s’adapter aux défis de demain (véhicules hybrides et électriques etc…) et rappelle que la recherche et l’innovation doivent être l’axe fort de ce redressement. En somme, l’Europe doit devenir le champion des transports propres et cela passe par une coopération forte au niveau européen.

Mais comme le souligne Nathalie Griesbeck à juste titre, « il ne peut y avoir d’innovation technologique sans un effort financier considérable ». Or, aujourd’hui, les nouveaux investissements des entreprises sont entravés par la difficulté d’obtenir des crédits auprès des institutions bancaires. Pour la députée du Grand-Est « l’Union doit  faire en sorte que les banques accordent plus facilement des prêts aux entreprises européennes, et plus particulièrement aux PME ». Dans le même sens, il est important que le cadre réglementaire et l’environnement juridique et fiscal soit similaire et stable sur tout le territoire de l’Union, afin de faciliter les investissements. 

Enfin, Nathalie Griesbeck n’oublie pas les salariés du secteur qui sont à ses yeux « les premières victimes de la crise du secteur ». Elle rappelle la nécessité d’améliorer la formation continue de ces derniers afin d’anticiper les mutations du secteur et faire en sorte que s’ils venaient à perdre leur emploi leurs compétences puissent bénéficier à d’autres secteurs.

 

18 septembre 2013