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Vers une plus grande mobilité des professionnels en Europe


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Vous êtes infirmier(ière), vétérinaire ou architecte et vous voulez travailler dans un autre pays de l’Union européenne pour découvrir une culture et des pratiques différentes? Ceci sera prochainement grandement facilité grâce à l’adoption par les députés européens de la révision de la directive sur les qualifications professionnelles. Cette directive de 2005 a pour objectif principal de faciliter la mobilité des travailleurs au sein de l’Union européenne et le vote de cette semaine modernise cette directive ! Nathalie Griesbeck salue ici un moyen efficace de lutter contre le chômage de masse qui s’est installé depuis quelques années sur le continent européen.

 

Vous avez un diplôme français et vous souhaitez exercer votre profession dans un autre Etat de l’Union Européenne ? Quel est, alors, le prérequis? Que cet autre Etat reconnaisse votre diplôme évidemment…

 

Conscientes de ces obstacles à une libre circulation et à une mobilité des travailleurs en Europe, les institutions européennes ont adopté en 2005 une directive relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles en Europe. Cette directive est entrée en vigueur le 20 octobre 2007.

 

La modernisation de cette directive sur les qualifications professionnelles, adoptée cette semaine, constitue un véritable pas en avant dans la lutte contre le chômage à l’échelle européenne, la mobilité des travailleurs étant l’une des clés de cette politique. Elle permettra ainsi à un nombre important de travailleurs d’aller exercer plus facilement leur profession dans un autre pays de l’Union. Il existe parmi eux 7 professions bénéficiant d’une reconnaissance mutuelle automatique (médecins, dentistes, infirmiers, architectes, vétérinaires, sage-femmes, pharmaciens).

 

Différentes améliorations ont par ailleurs été mises en place pour faciliter cette mobilité, parmi lesquelles la définition d’un socle de formation commun aux professions régulées ou encore la mise en place d’un système d’alerte au niveau européen pour signaler les professionnels de la santé ou de l’éducation ayant été condamnés ou interdits d’exercice dans un État membre.

 

La mesure phare de cette modification de la directive est l’adoption d’une carte professionnelle européenne permettant aux travailleurs d’obtenir plus facilement et plus rapidement une reconnaissance de leurs qualifications. Les députés ont demandé à ce qu’un contrôle linguistique soit établi pour les professionnels désirant exercer dans un autre État membre.

14 octobre 2013