Vous prenez souvent l’avion à Metz, à Tours ou à Nîmes et vous tenez à ces connexions qui vous permettent facilement de partir en vacances, rendre visite à votre famille ou même d’aller travailler? Nathalie Griesbeck est du même avis que vous et c’est la raison pour laquelle elle a signé, au côté de plusieurs de ses collègues du Parlement européen, une lettre ouverte adressée au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lui demandant la révision des lignes directrices relatives aux aides d’État concernant le financement des aéroports.
Au nom de la libre concurrence, la Commission européenne envisage en effet de restreindre sévèrement la liberté des collectivités régionales et des gouvernements de financer leurs infrastructures aéroportuaires régionales, mettant ainsi en danger bon nombre de petits aéroports tels que Carcassonne ou Poitiers. Ces connexions aériennes sont pourtant cruciales pour des millions de citoyens de l’Union européenne, en particulier pour ceux qui vivent à l’extérieur des grands centres. Elles sont également gage d’un développement territorial équilibré et représentent un plus en terme d’emploi et de croissance.
Cette lettre n’a pas pour objectif d’exiger de la Commission qu’elle renonce à la révision de ces lignes directrices en matière d’aides au financement des aéroports mais juste de lui demander de les repenser en prenant en compte le fait que ces aéroports ne sont pas que de simples entreprises économiques mais également les garants d’une véritable connectivité transeuropéenne. Les députés signataires appellent ainsi à ce que la Commission autorise les aides d’État pour les aéroports accueillant moins d’1 million de passagers par an, à la place de 200 000 passagers prévus.
7 novembre 2013
