Il nous semble aujourd’hui ordinaire de manger des mangues ou de recevoir en quelques jours un livre édité uniquement aux États Unis, mais cela n’a pas toujours été le cas. La mondialisation a complétement bouleversé nos économies faisant sur son passage des victimes dont de nombreux travailleurs européens. C’est la raison pour laquelle Nathalie Griesbeck se réjouit de la reconduction du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM), lequel a pour vocation d’aider les travailleurs licenciés du fait de la mondialisation et des répercussions de la crise économique mondiale. Il s’agit là d’un fonds européen que Nathalie Griesbeck a toujours soutenu et surtout d’une véritable progression de l’Europe sociale.
Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, opérationnel depuis 2006, est un fonds d’urgence européen tourné vers les travailleurs mis à pied à la suite d’une modification de la structure des échanges mondiaux, par exemple une délocalisation. Le Fonds finance différentes mesures dont l’aide à la recherche d’emploi, l’orientation professionnelle, la formation ou la promotion de l’entrepreneuriat. Il peut également prendre la forme d’une aide financière individuelle, ponctuelle et limitée dans le temps.
Le nouveau Fonds européen d’ajustement à la mondialisation 2014-2020 a quelques nouveautés. Doté d’un budget d’1 milliard d’euros, le nouveau Fonds a vu son champ d’application étendu afin d’aider un plus large éventail de travailleurs licenciés. Le FEM est ainsi désormais ouvert aux jeunes qui ne sont ni employés, ni étudiants, ni en formation ainsi qu’aux travailleurs indépendants. Les députés européens ont élargi ce mécanisme afin qu’il puisse également couvrir les potentielles futures crises économiques. La discussion autour de ce Fonds continue maintenant avec le Conseil.
18 décembre 2013
