Du fait du réchauffement climatique, les catastrophes naturelles n’ont jamais été aussi nombreuses et ces dernières ne s’arrêtent pas aux frontières. Il était donc essentiel que l’Union européenne agisse pour une plus grande coopération dans la réponse donnée aux catastrophes naturelles mais aussi à celles d’origine humaine. Nathalie Griesbeck se félicite aujourd’hui du renforcement du mécanisme de protection civile de l’Union européenne qui coordonne la réaction des États membres en cas de catastrophes. Il s’agit là d’une décision concrète permettant de faire de l’Europe un endroit plus sûr.
Ce texte, adopté à une très large majorité au Parlement européen, facilitera la coopération entre les États membres et les autorités compétentes, leur permettant de réagir plus efficacement et plus rapidement en cas de tremblements de terre, de marées noires ou de feux de forêts.
Avec un budget de 368,428 millions d’euros, pour la période 2014-2020, le mécanisme de protection civile de l’Union européenne sera le moyen pour les États membres de partager régulièrement leurs évaluations des risques, d’échanger des exemples de meilleures pratiques et d’identifier ensemble les secteurs où des efforts supplémentaires sont nécessaires. Ces éléments rendront plus efficace la prévention des catastrophes et la réponse donnée à celles-ci. Les membres du personnel de protection civile seront mieux formés et des exercices supplémentaires seront prévus pour les équipes de secours, de recherche ou les hôpitaux. Ce mécanisme qui coordonne l’aide à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union européenne aura alors, plus que jamais, les moyens d’agir lors des catastrophes, comme il l’a fait plus de 180 fois depuis sa création en 2001.
18 décembre 2013
