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À l'ordre du jour de cette 1ère session 2014 ?


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Fin de la présidence lituanienne, début de la présidence grecque de l’Union Européenne, liberté de circulation au sein de l’Union Européenne, suite du scandale NSA, tachygraphes, miel et pollen, OGM, marchés publics, captage de carbone du CO2, stratégie pour les sans-abri ; Nathalie Griesbeck vous présente, en vidéo, les principaux sujets à l’ordre du jour de cette première session plénière de 2014, qui s’est déroulée du lundi 13 janvier au 16 janvier .

Deux moments institutionnels à l’ordre du jour de cette session plénière :

Mardi matin, la Présidente lituanienne Dalia Grybauskaitė est venue présenter, lors d’un débat en session plénière, les résultats des 6 mois de présidence de l’Union Européenne par son pays. En effet, la présidence du Conseil de l’Union européenne, ou couramment présidence de l’Union européenne est une présidence tournante : tous les 6 mois, c’est un nouvel État de l’Union Européenne qui prend la présidence du Conseil et fixe les grandes orientations politiques.

 Mercredi matin, le Premier Ministre grec, Antonis Samaras, a présenté aux députés les priorités de la Présidence grecque du Conseil de l’Union européenne qui a commencé le 1er janvier 2014.

 

Des dossiers « Libertés » et « Transports »

Plusieurs dossiers de la commission LIBE (Libertés Civiles, Justice et Affaires Intérieures) au sein de laquelle siège et travaille Nathalie Griesbeck, étaient à l’ordre du jour de cette session plénière. Et d’abord une résolution clef sur le principe de libre circulation dans l’espace européen. Les députés européens insistent ici sur l’importance de cette liberté, valeur fondamentale de l’Union Européenne. La résolution insiste aussi sur l’importance de la mobilité des travailleurs en Europe : actuellement, 2 millions d’emplois sont inoccupés en Europe car la main d’œuvre européenne n’est pas assez mobile!

Deuxième dossier LIBE : les suites du scandale  de la NSA et un débat sur l’avenir de l’accord sur la sphère de sécurité (dit accord « safe harbor »), qui permet à une entreprise américaine de certifier qu’elle respecte la législation de l’Espace économique européen (EEE) afin d’obtenir l’autorisation de transférer des données personnelles de l’EEE vers les États-Unis. Les députés européens demandent, à une très large majorité, la suspension de cet accord, qui a montré ses failles et ses défaillances et ne protège pas assez les données personnelles des citoyens européens.

À côté de ces dossiers LIBE, un important dossier « Transports » était également à l’ordre du jour de cette session plénière hivernale : il concerne les tachygraphes. (Lire l’article consacré à ce sujet ici. )

 

Mais encore ?

Ont aussi été votés trois textes concernant la passation des marchés publics en Europe. L’objectif de ces textes est d’établir des règles en matière de commande publique de façon à assurer l’égalité réelle entre toutes les entreprises pour obtenir ces marchés qui représentent 16% du PIB de l’Union.

Les députés européens se sont aussi prononcés sur la question du captage et du stockage de carbone. Cette technologie consiste à capter le dioxyde de carbone (CO2) émis par les centrales électriques ou les installations industrielles, à le transporter vers des sites pour l’y ’injecter dans des formations géologiques dont il ne peut plus s’échapper. Il peut s’agir là d’une contribution de taille à la lutte contre le changement climatique. Nathalie Griesbeck s’était battue et avait obtenu des financements européens pour que ce projet se réalise à Florange. Mais le gouvernement Ayrault a finalement choisi d’abandonner ce projet d’avenir.

Après avoir débattu de la directive miel (pour plus d’informations cliquez ici), le Parlement Européen a décidé de refuser l’autorisation du maïs génétiquement modifié 1507 de Pioneer. Franchement opposée aux OGM en Europe, Nathalie Griesbeck a voté résolument contre l’autorisation de ce nouveau maïs.

Enfin le rapport de son collègue du Mouvement Démocrate (MoDem), Robert Rochefort, portant création du « Programme Consommateurs » a été largement approuvé par le Parlement Européen. Le futur programme Consommateurs 2014 – 2020 a pour objectif de compléter les politiques nationales visant à permettre aux citoyens de bénéficier pleinement des avantages du marché unique, tout en protégeant leur sécurité, leurs intérêts économiques et leurs droits en tant que consommateurs européens.

Vous pouvez retrouver l’ordre du jour complet de cette session sur le site du Parlement européen ici.

22 janvier 2014