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Le Parlement européen renforce les droits des passagers aériens


Mon action / Transports

Chacun d’entre nous a déjà connu une mésaventure en prenant l’avion. Vol annulé  ou retardé sans explications, ni indemnisation, refus d’embarquement, nombre de bagages en cabine limité etc… autant de désagréments qui peuvent faire de votre voyage un véritable cauchemar. Face à ces constats et aux abus de certaines compagnies aériennes, le Parlement européen a voté mercredi 5 février toute une série de mesures pour combler ces lacunes et renforcer les droits des passagers aériens. « Les Européens sont chaque année plus nombreux à prendre l’avion, il était important que nous accompagnions ce mouvement en leur offrant de nouveaux droits » explique Nathalie Griesbeck.

Mais dans les faits qu’est ce qui pourrait changer ?

Tout d’abord, les compagnies aériennes devront mettre en place des points de contact dans les aéroports afin d’informer les passagers de leurs droits, des procédures de plainte, de la prise en charge, du remboursement ou du réacheminement des vols.

Autre avancée majeure, le droit à une compensation financière en cas de retard, proportionnelle à la durée du vol.  Par exemple les passagers auront droit à une compensation financière, dès trois heures de retard pour un vol de moins de 2500 km.

Enfin et c’est ici un point important pour les européens qui voyagent avec les compagnies low cost,  les règles encadrant les bagages à main vont être clarifiées. En effet note Nathalie Griesbeck, «  les passagers ne seront plus limités à un bagage unique en cabine. Ils pourront évidemment avoir un sac à main en plus de leur petite valise, ou encore par exemple avoir avec eux un sac d’achats effectués à l’aéroport ». Il s’agissait là d’une revendication forte des passagers aériens.

« Nous avons voté un beau texte, qui trouve un juste équilibre entre des nouveaux droits pour les passagers aériens et les intérêts économiques des compagnies aériennes.  La balle est désormais dans le camp du Conseil, c’est-à-dire des Etats membres ; espérons qu’ils soient aussi ambitieux que nous l’avons été » conclut Nathalie Griesbeck.

11 février 2014