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L'inquiétant signal suisse


Circonscription Est / Mon action

Communiqué de presse//Metz le 11 février 2014// La semaine passée dans un débat à Besançon, Nathalie Griesbeck pointait dans une inquiétante intuition « le risque du résultat de la votation suisse, pour la Confédération Helvétique et plus largement pour tous les européens ». Deux jours après de la votation restreignant la libre circulation des personnes en Suisse Nathalie Griesbeck parle « d’un vote très inquiétant et ce pour trois raisons. En premier lieu pour les Suisses eux-mêmes qui font le choix du repli, ensuite pour l’avenir des relations entre l’Union européenne et la Suisse et des très nombreux accords qui lient les deux espaces, enfin et surtout pour les dizaines de milliers de frontaliers qui vont travailler quotidiennement en Suisse ». Députée de la région Grand Est – qui a une frontière avec la Suisse – Nathalie Griesbeck rappelle que « chaque jour ce sont près de 150 000 Français qui traversent la frontière pour aller travailler ».« Ce vote regrettable est symptomatique d’un mal qui ronge aujourd’hui l’Europe. Sous l’effet de la crise et du chômage qui augmente – ou en tout cas ne diminue pas – beaucoup sont gagnés par la perception que leurs maux viennent de l’étranger et de la libre circulation sur notre continent. Il s’agit d’une perception erronée, mais que les populistes et les extrémistes de tous poils exploitent. J’aimerais que le candidat d’extrême droite de Forbach, qui se réjouit du vote Suisse aille expliquer aux frontaliers qu’ils ne pourront plus aller travailler et que demain s’il venait à mettre en oeuvre son programme il en serait de même pour tous ceux qui se rendent quotidiennement au Luxembourg ou en Allemagne » a déclaré Nathalie Griesbeck.

Désormais, la balle est dans le camp du gouvernent Helvétique, mais le vote du peuple suisse pourrait être très lourd de conséquence pour les 230 000 frontaliers français, allemands et italiens qui travaillent dans la confédération. « L’accord de libre circulation conclu avec l’UE est lié à toute une série d’autres accords « rappelle Nathalie Griesbeck. « Au-delà des frontaliers, ce sont les Suisses eux-mêmes qui seront pénalisés si tout venait à être renégocié » souligne la députée du Grand Est.
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Élue depuis 2004 au Parlement européen sur la circonscription Grand Est (candidate à sa succession en 2014) Nathalie Griesbeck est Vice-présidente du MoDem (Mouvement Démocrate) qui siège au sein du PDE (Parti Démocrate Européen).

11 février 2014