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Mettre un terme à la tuberculose


France

En 2012, 1,3 millions de personnes, dont 74 000 enfants, sont décédées de la tuberculose. Si cette maladie est présente dans le monde entier, 95% des cas et des décès surviennent dans les pays en développement où de nombreuses personnes ne sont ni diagnostiquées, ni traitées. Pourtant, la tuberculose, deuxième maladie la plus meurtrière après le VIH/sida, peut être soignée et guérie à condition que les médicaments soient fournis et pris correctement. C’est la raison pour laquelle Nathalie Griesbeck se joint à des parlementaires européens mais aussi à des personnalités issues des pays du G8 pour appeler à une action globale permettant de faire baisser drastiquement le nombre de personnes atteintes de la tuberculose et de devenir, à terme, la génération qui aura éradiqué la maladie.

La tuberculose est une maladie infectieuse qui se manifeste le plus souvent par une toux accompagnée d’expectorations teintées de sang, de douleurs dans la poitrine, d’une faiblesse générale, d’une perte de poids, de fièvre et de sueurs nocturnes. Elle est transmissible par voie aérienne et peut être mortelle lorsqu’elle n’est pas traitée à temps. La maladie est depuis longtemps identifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme étant l’une des priorités en matière sanitaire. Avec les bons investissements et la mise en place de programmes permettant de diagnostiquer et de traiter les personnes malades, la tuberculose pourrait être éradiquée en une vingtaine d’années. Il s’agit aujourd’hui de volonté politique.

C’est dans ce contexte que les députés issus des pays du G8 et des États membres de l’Union européenne ont décidé de pousser, par une déclaration publique, à une action coordonnée pour faire baisser le nombre de malades de la tuberculose et renforcer les actions allant dans ce sens. La déclaration publique, actuellement ouverte à signature, devrait être publiée à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose, le 24 mars, de façon à donner davantage de visibilité à cette cause.

Membre du groupe de travail du Parlement européen sur l’innovation, l’accès aux médicaments et les maladies liées à la pauvreté, Nathalie Griesbeck fait partie des parlementaires ayant signé cette déclaration. La députée du Grand Est attend maintenant de véritables engagements de la part des responsables politiques pour éradiquer une maladie qui aurait pu l’être depuis plusieurs années.

3 février 2014