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Après les promesses, la dure réalité!


Moselle

Communiqué de Presse//Metz le 28 mars. L’image était trop belle! Perché sur une camionnette, entouré de drapeaux de la CFDT et flanqué de la superstar autoproclamée du syndicalisme – depuis devenu tête de liste socialiste aux élections européennes- François Hollande promettait aux centaines d’ouvriers venus l’écouter qu’une fois Président de la République il obligerait une entreprise « ne voulant plus d’une unité de production et ne voulant pas non plus la céder » à la vendre. Depuis la promesse du candidat devenu Président a fait long feu et le Conseil Constitutionnel est venu lui donner le coup de grâce hier. Cette décision, juridiquement incontestable, vient à trois jours du second tour des élections municipales, porter un coup terrible à la parole politique.

Cette décision intervient dans climat politique national et local particulièrement tendu. En Moselle dimanche, les électeurs auront des choix importants à faire et notamment à Forbach. Le candidat d’extrême-droite encore en lice dans cette commune s’appuiera, n’en doutons pas, sur la décision du Conseil Constitutionnel et sur les chiffres calamiteux du chômage publiés cette semaine. Le Président de la République, le Parti socialiste et l’ex-syndicaliste de Florange seront les premiers responsables si le FN l’emporte dimanche à Forbach. À force de promesses et d’effets de manche ils ont définitivement démonétisé la parole politique des représentants de la majorité dans notre région.

28 mars 2014