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Chers Amis,


France / Mon action

En ces jours qui précèdent l’entrée en fonction du Parlement Européen que nous avons élu le 25 mai, je tiens tout d’abord à vous remercier très chaleureusement de m’avoir, à l’image des dizaines de milliers d’électeurs dans notre Grande Région Est, renouvelé votre confiance et à vous dire combien je vous suis reconnaissante de votre aide, de vos encouragements et de votre soutien qui ont largement contribué à notre succès.

Je suis également aujourd’hui très sensible à vos félicitations comme à vos messages amicaux si nombreux, que vous avez tenu à m’adresser de vive voix comme par lettre ou par mail et qui me vont droit au cœur.  Tous ces signes d’attention et d’amitié sont pour moi autant d’encouragements à poursuivre notre action en faveur de l’Europe et des valeurs qui la fondent comme en faveur de tous nos concitoyens européens.

Nous le savons tous : les circonstances n’étaient pas favorables à ceux qui, comme nous, ont la volonté ferme pour le présent comme pour l’avenir de poursuivre la construction de l’Europe et l’approfondissement de l’Union. Mais voici déjà bien longtemps, me semble-t-il, que nous savons aussi que, pour reprendre une formule célèbre (en la modulant un peu), à l’emporter sans péril, on n’en acquiert qu’un moindre espoir, sinon moins de gloire ! Plus sérieusement, chez bon nombre de candidats à ces élections, on en était bien plutôt à vouloir détruire que construire l’Europe. Résultat : vont siéger aujourd’hui au Parlement des élus (même s’ils ne sont heureusement qu’une minorité, il faut le souligner), qu’on qualifie pudiquement « d’eurosceptiques », mais qui en réalité ne sont que les contempteurs de l’Europe, dans l’espoir d’en devenir rapidement et plus sûrement les destructeurs.

Face aux chimères simplistes d’un repli identitaire irréaliste et du chacun-pour-soi égoïste, il est indispensable d’avoir le courage de proposer et de persévérer dans la volonté que nous partageons avec Robert Schuman et les pères fondateurs, de construire et reconstruire une Europe de paix et de progrès, une Europe qui retrouve rapidement, hier au lendemain de guerre, aujourd’hui au lendemain de la crise, la prospérité et le progrès social, et qui soit forte, sûre d’elle-même comme de ses valeurs, exemplaire et capable par son action de rayonner de par le monde.

Pour y parvenir, il faut que  nous agissions tous en ce sens, où que nous soyons, avec fermeté et détermination. Dans cette volonté comme cette ambition, je suis certaine de pouvoir compter sur vous comme vous pouvez compter sur moi aujourd’hui et dans l’avenir.

Bien cordialement

Nathalie GRIESBECK

Metz le 13 juin 2014

 

24 avril 2014