Newsletter


Voir toutes les newsletters

Un plan ambitieux pour relancer l'Europe!


Mon action

Mercredi matin, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, est venu présenter son « plan d’investissement de 315 milliards d’euros » pour l’Union européenne devant les députés du Parlement européen. « Ce plan d’investissement de 315 milliards d’euros est susceptible de rebooster la croissance et l’emploi. Certes, il est très ambitieux, mais ce n’est pas le moment de trembloter, car nous sommes au milieu du gué. Il faut avancer. » a déclaré Nathalie Griesbeck. À voir en vidéo!

Voici le communiqué de presse de Marielle De Sarnez, Présidente de notre délégation UDI-MoDem au Parlement européen : Le plan Juncker annonce un changement profond de la politique européenne

Réagissant au plan d’investissement européen présenté aujourd’hui à Strasbourg en session plénière du Parlement européen, par le Président de la Commission, Jean-Claude Juncker, Marielle de Sarnez, vice-Présidente du Mouvement démocrate, a déclaré :

« Le fonds d’investissement européen présenté ce matin par Jean-Claude Juncker est un signal positif donné à l’Europe.

Ce plan annonce un changement profond de la politique européenne. Pour la première fois, la Commission européenne va mettre en œuvre une politique pro-active pour soutenir la croissance et l’emploi. Ce fonds qui doit générer 315 milliards d’euros d’investissement, avec les garanties de l’UE et de la BEI, n’est pas financé par de la dette ou par de la dépense publique supplémentaire, ce qui va dans le bon sens.

Ce plan d’investissement est attendu par nos concitoyens. Il devra financer des grands projets utiles, durables, réellement structurants de la compétitivité européenne.

Ajoutons cependant que le véritable levier de croissance en Europe sera la création d’un contexte favorable aux investisseurs. Il y a vraiment urgence à ce que les chefs d’État et de gouvernement prennent conscience qu’ils doivent agir pour créer un contexte attractif, c’est-à-dire avec un cadre fiscal, économique et social européen, en particulier au sein de la zone euro, homogène et stable. »

Voici un schéma expliquant le plan d’investissement de Jean-Claude Juncker

@ source = LeFigaro.fr

@ source = LeFigaro.fr

Voici le communiqué de presse de mon groupe parlementaire de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe (ADLE) : Trois propositions de l’ADLE pour le plan de Jean-Claude Juncker.

Les démocrates et libéraux européens  se félicitent du plan d’investissement présenté aujourd’hui à Strasbourg en session plénière du Parlement européen par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, a déclaré: « Il s’agit bien de milliards dont nous devons parler. Ceci est absolument nécessaire. Le déficit d’investissement se creuse chaque année de 180 milliards d’euros. Depuis 2008, les investissements en Europe ont chuté de 14%. Par comparaison, aux États-Unis, le stock d’investissement s’est stabilisé. « 


Pour que ce plan fonctionne, L’ADLE souligne l’importance cruciale de trois points:

1) Les États membres doivent mettre en œuvre des réformes structurelles. Le plan doit aller de pair avec des réformes et le respect du pacte de stabilité et de croissance. Sans réformes structurelles, l’Europe ne retrouvera pas sa compétitivité. L’ADLE estime que le programme d’investissement doit s’accompagner de réformes structurelles au niveau du marché du travail, des régimes de retraites et des soins de santé.


2) Le programme doit aller de pair avec des progrès substantiels dans la libéralisation, l’ouverture et l’unification des marchés. Les marchés de l’avenir qui sont encore cloisonnés au plan national, comme le marché énergétique, le marché des télécoms et du numérique et le marché des capitaux ».


3) Plutôt qu’un débat sans fin sur l’effet de levier, Guy Verhofstadt invite instamment la Commission à se concentrer sur deux conditions essentielles:


« 
D’abord, il ne faut pas d’argent public frais mais un dispositif solide de garantie qui sous-tend le fonds. Non seulement le budget européen et la BEI devraient participer à ce fonds mais également les Etats membres européens. Cela permettra d’assurer un système de garantie crédible qui tourne autour de 100 milliards et garantit un fonds d’investissement d’environ 600 à 700 milliards ».


« Deuxièmement, nous devons garantir un retour sur investissement intéressant. La meilleure solution est d’exonérer l’impôt sur les intérêts générés par ce fonds qui doit attirer non seulement les investisseurs institutionnels, mais aussi les épargnants et citoyens européens lambda. »

Enfin, l’ADLE est fermement convaincue que la stratégie ne doit pas être basée sur une liste de desiderata des États membres. Les investissements devraient faire partie d’une vaste stratégie d’investissement au niveau européen selon (1) un réseau énergétique numérisé (smart grid), (2) un déploiement du réseau numérique à haut débit, (3) l’élimination des liaisons manquantes dans les transports et (4) des projets ambitieux de recherche et développement susceptibles de faire de l’Europe le leader dans un certain nombre de domaines. Le stockage de l’énergie devrait être l’une de ces priorités.

 

 

 

1 décembre 2014