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De Malte : un élan qu'il faut concrétiser


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Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck – le 13 mai 2015 // La Commission européenne a publié aujourd’hui son agenda européen pour la migration, un document stratégique très attendu depuis le début du mandat de la nouvelle « Commission Juncker » et les évènements tragiques survenus en Mer Méditerranée pendant ces derniers mois.

 

Nathalie Griesbeck, députée européenne (MoDem-UDI/Grand-Est), co-coordinatrice de son groupe parlementaire, pour la commission parlementaire Libertés civiles, justice et affaires intérieures, participait aujourd’hui à une journée d’études et de terrain à Malte, lors de laquelle furent débattues les mesures très concrètes proposées par l’ADLE en matière d’asile et de migrations déjà il y a quelques semaines (ALDE Blue Print For Migration).

 

« La Commission prend aujourd’hui – et enfin ! – la mesure et l’ampleur du phénomène migratoire en Europe, en proposant une série d’actions et mesures variées qui seulement mises en œuvre ensemble, permettront d’agir efficacement et de manière effective. Alors que nous demandons depuis des années une véritable politique commune dans le domaine de l’asile et des migrations, alors que se succèdent les naufrages terribles, l’Union Européenne doit saisir le Momentum et agir pour créer une véritable solidarité européenne !

 

Plus particulièrement, je salue l’accent mis sur la lutte contre les trafiquants et passeurs, leurs moyens d’actions et finances, le triplement du budget des opérations européennes de sauvetage en mer – car nous parlons de vies humaines – et le système de partage de responsabilité centralisé, proposé par la Commission avec l’obligation pour chaque État de participer à l’accueil de ces réfugiés, avec un objectif de 20 000 personnes réinstallées pour toute l’UE – car nous ne pouvons laisser les États du sud de l’Europe supporter seuls ces arrivées massives de réfugiés. Je regrette toutefois que les enfants soient si peu pris en compte dans ce document, n’oublions pas que ce sont avant tout des enfants !

 

Si ce document stratégique est une réelle avancée, à présent, ce sont aux États membres d’arrêter de rejeter la faute sur l’Union Européenne, de prendre leurs responsabilités, d’agir et de traduire ces propositions en actions, en mesures concrètes et en appuis budgétaires pour qu’ensemble, nous parvenions à une gestion humaine, ferme et solidaire des migrations. »

13 mai 2015