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La Turquie doit demeurer un voisin privilégié


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Dans le cadre des rapports annuels du Parlement européen sur l’évolution de la situation, des droits et des normes dans les pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne, Nathalie Griesbeck a souhaité rappeler sa position ferme à propos de la Turquie.

« Je voterai pour ma part contre l’ouverture de nouveaux chapitres de négociations avec la Turquie ».  C’est une position constante qu’adopte Nathalie Griesbeck puisque peu après son entrée au Parlement européen en 2004, l’élue du Grand Est avait déjà voté contre l’ouverture des négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Il ne s’agit en aucun cas d’un vote contre la Turquie ou les turcs avec qui les européens partagent une grande histoire mais « la priorité », rappelle Nathalie Griesbeck, « est d’approfondir l’Europe avant d’étendre de nouveaux ses frontières« .

Membre associée de l’Union européenne et des communautés qui l’ont précédée depuis 1963, la Turquie a officiellement déposé sa candidature d’adhésion le 14 avril 1987. Reconnue officiellement comme candidate lors du sommet européen d’Helsinki en décembre 1999, les négociations ont débuté officiellement le 3 octobre 2005. Depuis, de nombreux chapitres de négociations ont été ouverts pour savoir si le droit et les pratiques en Turquie évoluent en conformité avec l’acquis communautaire – c’est-à-dire savoir si les lois en Turquie sont compatibles avec les traités actuels de l’Union européenne. Ce rapport du Parlement européen intitulé Rapport de suivi 2014 concernant la Turquie, dont le vote en plénière aura lieu en juin, vise principalement à évaluer l’évolution de la Turquie sur ces normes.

Cette adhésion suscite, par ailleurs, une forte division politique entre les États membres et les différents partis politiques au Parlement européen, notamment en raison du conflit qui l’oppose à Chypre – membre de l’Union européenne depuis mai 2004 –  et sa politique en termes de minorités.

« Ce grand pays qu’est la Turquie est notre voisin dont on doit privilégier les relations mais qui à mes yeux ne devrait pas entrer dans l’Union européenne, en tout cas pas pour l’instant ». C’est comme cela que Nathalie Griesbeck résume sa position à propos de la candidature de la Turquie dans l’Union européenne.

20 mai 2015