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Discours sur l'état de l'Union


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Mercredi 9 septembre, le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a tenu son premier « discours sur l’état de l’Union » : un état des lieux sur la situation de l’Union Européenne, sur les actions menées par la Commission européenne et les grandes priorités à venir. Nathalie Griesbeck a tenu à réagir en vidéo.

Dans son premier « discours sur l’état de l’Union » depuis son entrée en fonction, dans un discours grave et intense, Jean-Claude Juncker a ciblé deux priorités absolues pour l’Union Européenne : la crise des réfugiés – « la priorité absolue, aujourd’hui, est et doit être de répondre à la crise des réfugiés […] C’est tout d’abord une question d’humanité et de dignité humaine » a souligné le Président de la Commission européenne – et la crise économique traversée par l’Union Européenne et la nécessité d’un nouveau départ pour la Grèce, pour la zone Euro et pour l’économie européenne. Jean-Claude Juncker a également évoqué le référendum qui sera organisé prochainement au Royaume-Uni, la situation dramatique qui perdure en Ukraine et l’engagement de l’UE dans la lutte contre les changements climatiques.

 

Vous pouvez lire le discours prononcé par Jean-Claude Juncker au lien suivant : http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-15-5614_fr.htm

Prévu par l’accord-cadre sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne et institué pour la première fois en 2010, ce « discours sur l’état de l’Union » est un exercice clef de la démocratie européenne. Il permet aux trois institutions européennes – le Parlement, la Commission et le Conseil – d’avoir un dialogue régulier, de manière générale, sur la situation actuelle de l’UE, les réalisations en cours et surtout sur les priorités clefs de l’année à venir.

Cet exercice démocratique permet également aux groupes parlementaires et aux députés européens d’interroger la Commission sur son programme de travail et d’insister sur leurs propres priorités. Guy Verhofstadt, Président du groupe parlementaire dans lequel siège Nathalie Griesbeck a ainsi souligné que « le cœur du problème, c’est le manque de volonté politique et le manque d’unité. Ce n’est pas une crise de l’Europe, c’est une crise du manque d’Europe ».

De son côté, Nathalie Griesbeck a souligné « son inquiétude face à la situation de l’Europe aujourd’hui » ; elle a également salué le leadership et la vision pro-européenne de Jean-Claude Juncker ainsi que le travail de « recentrage » de l’Europe qu’il a effectué depuis son entrée en fonction. Elle a enfin regretté l’absence inadmissible de Donald Tusk, Président du Conseil européen à cette séance clef pour la démocratie européenne : « La moindre des choses serait d’être là pour répondre à nos questions » a déclaré l’eurodéputée du Grand-Est.

 

Voici le communiqué du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck à ce sujet :

Il est inacceptable que Donald Tusk refuse de faire son travail » a déclaré Guy Verhofstadt

Le Parlement européen a fait savoir très clairement aujourd’hui qu’il n’acceptait pas que le président du Conseil Donald Tusk refuse de venir en session plénière. Lors de la séance d’ouverture d’aujourd’hui, la proposition de Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, de convoquer le président du Conseil Donald Tusk a été vivement soutenue. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, essayera à nouveau de convaincre M. Tusk à prendre ses responsabilités.

Guy Verhofstadt a déclaré : « Selon moi, il est absolument incompréhensible que M. Tusk ne comprenne pas qu’il ait un rôle à jouer pour résoudre cette crise. Il devrait, à tout le moins, venir au Parlement Européen afin d’expliquer pourquoi les Etats-membres ont complètement échoué à conve

nir d’une position commune; il s’agit d’une des plus grandes tragédies humaines depuis la fondation de l’UE. Pourquoi refuse-t-il d’organiser un sommet extraordinaire pour faire face à cette catastrophe humanitaire ? Il est inacceptable qu’il refuse de faire son travail ».


« Les Etats-membres se sont réunis plus de 80 fois pour trouver un accord avec la Grèce, mais ne tentent même pas maintenant de trouver une solution afin d’éviter davantage de pertes humaines. L’argent semble être plus important que les vies humaines. »

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9 septembre 2015