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35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours de leur vie dans le monde. Au sein de l’Union européenne, la violence envers les femmes cause 2 500 décès chaque année. Nathalie Griesbeck participait ainsi à la campagne #orangetheworld lancée à l’occasion de la 25ème journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, ce 25 novembre.

La campagne #orangetheworld

Cette année, la campagne « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » du Secrétaire général des Nations Unies vous invite à « oranger le monde pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ». Elle vous invite tous, à porter du orange pour appeler à l’élimination sans réserve, hésitation ni délai de la violence contre les femmes.

Plus d’infos ici : http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/

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Le communiqué de presse du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck :

La violence à l’égard des femmes ne les concerne pas seulement, mais aussi les hommes : L’ADLE soutient la campagne des Nations Unies « Colorons le monde en orange. Mettons fin à la violence envers les femmes et les jeunes  filles »

En cette journée internationale de l’éradication de la violence envers les femmes, l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe au Parlement européen (ADLE) réclame une stratégie européenne de lutte contre la violence envers les femmes. Alors que de nombreux États membres ont adopté des lois pour protéger les femmes contre cette violence, l’ADLE estime nombreux ceux qui pourraient et devraient améliorer leurs outils juridiques pour prévenir la violence envers les femmes, protéger les victimes et poursuivre les auteurs.

S’exprimant en séance plénière, Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, a déclaré : « La violence envers les femmes ne les concerne pas seulement, mais elle concerne les hommes aussi. Mais c’est avant tout une triste et honteuse réalité ».

« La violence envers les femmes cause 2 500 décès chaque année dans l’UE en raison d’agressions sexuelles, de violence domestique, d’abus de relations et de mutilations génitales féminines ».

« Depuis trop longtemps, les hommes ont évité la question de la violence envers les femmes. Souvent mise de côté comme étant simplement une question de femme. Et c’est là le problème. Tant que la violence envers les femmes sera considérée comme une question ne concernant que les femmes, les hommes s’en détacheront. Nous, les hommes, devons briser le silence ».

« Il est honteux de voir que seulement 12 États membres ont jusqu’à présent ratifié la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence envers les femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul). Seule l’adhésion de l’UE à la Convention d’Istanbul peut combler les lacunes dans la législation européenne et nationale« .

Beatriz Becerra, porte-parole de l’ADLE au sein du groupe de travail chargé de la question de la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles, et membre de la commission parlementaire FEMM, a ajouté : « La violence à l’égard des femmes est un crime contre l’humanité. Il se produit partout, à tout moment, et en tout lieu« .

« Conformément à l’Agence des droits fondamentaux, quatre femmes sur cinq ne font pas appel à aucun service après avoir été victimes de violences perpétrées par d’autres personnes que leur partenaire.

L’absence d’une définition commune de la violence à l’égard des femmes au niveau de l’UE est un autre obstacle pour recueillir des données comparables. La convention d’Istanbul fixe une obligation pour les parties à la Convention de coordonner la collecte de données sur la violence fondée sur le sexe. « 
« Il faut des outils juridiques, de la volonté politique et le soutien des institutions afin de mettre fin à la violence à l’égard des femmes. Aujourd’hui, nous réitérons notre appel à la Commission de présenter une nouvelle stratégie sur l’égalité entre les femmes et les hommes et sur les droits de l’homme pour la période 2015 à 2020« .


25 novembre 2015