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Brexit : To be or not to be dans l’Union européenne ?


Au Parlement / Mon action

La deuxième session plénière de l’année a été marquée par un débat sur le futur référendum britannique autour du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Ainsi, mercredi, le futur du Royaume-Uni dans l’Union européenne a été débattu dans l’hémicycle. Nathalie Griesbeck vous fait part de son sentiment en vidéo, et vous invite à découvrir la position de son groupe parlementaire sur les propositions de David Cameron sur l’avenir de son pays dans l’UE.

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Le 7 mai 2015, David Cameron, Premier ministre britannique, a été réélu pour un deuxième mandat. Il avait fait de la renégociation de certains aspects de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne une priorité et promis la tenue d’un référendum sur le « Brexit » (= la sortie du Royaume-Uni de l’UE) d’ici 2017.

Fidèle à sa promesse, le 10 novembre 2015, David Cameron a donc adressé une lettre à Donald Tusk, Président du Conseil européen – qui représente les chefs d’État et de gouvernement, où il a présenté quatre conditions pour rester dans l’Union européenne. Il s’agit donc :

 

Des négociations ont alors commencé avec les 27 États-membres de l’UE afin d’obtenir un compromis avant la tenue du referendum ; David Cameron se disant prêt à soutenir le maintien de son pays dans l’UE si ce compromis est jugé satisfaisant.

Ainsi, un texte de compromis a été proposé par le président du Conseil européen, le polonais Donald Tusk. Il rappelle que le maintien de l’unité européenne est l’un des plus grands défis actuels à relever.

C’est précisément ce qui a été débattu mercredi au Parlement européen, la plupart des députés estimant que le maintien du pays dans l’Union européenne serait la meilleure solution possible, à la fois pour le Royaume-Uni et pour les autres États membres. Pour Nathalie Griesbeck, « cette question arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si nous n’avions pas assez de défis à relever. Elle est toutefois très importante car j’imagine mal que l’Union européenne continue à progresser sans le Royaume-Uni ». Elle a également rappelé qu’en ce qui concerne la poursuite de l’intégration européenne des États-membres qui y sont favorables, elle estime qu’il ne faut pas l’empêcher, et se montre attentive à l’établissement d’une Europe des cercles (États de la zone euro, hors zone euro et États tiers partenaires) que l’on sent poindre.

La prochaine étape aura donc lieu les 17 et 18 Février 2016 : les 28 se retrouveront lors du sommet de l’UE à Bruxelles pour négocier les derniers points de l’accord avec David Cameron. La proposition doit encore être acceptée par tous les États membres avant d’être validée. Elle contient une mesure contraignante autorisant un groupe représentant 55 % des États membres à mettre un veto sur une législation européenne ou à exiger une modification de la proposition, selon la même source. La date du referendum britannique n’est quant à elle pas encore connue.

 

Communiqué de presse du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck – jeudi 4 février

L’ADLE estime que les demandes britanniques requièrent une modification plus profonde du traité, nécessaire pour faire face aux multiples crises auxquelles l’Union est confrontée.

L’ADLE a adopté une position sur les propositions du Président du Conseil européen à l’égard du Royaume-Uni.

Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, a déclaré aujourd’hui :

« Il est clair que les changements demandés par David Cameron requièrent une mise en oeuvre de la modification du traité, mais il est également clair qu’il faut une modification du traité pour le reste de l’Europe afin qu’elle soit en mesure de faire face aux multiples crises auxquelles elle est confrontée. »

« Le Parlement européen est ouvert aux propositions britanniques, mais la réforme doit être réelle et concerne l’ensemble de l’UE. Nous devons renforcer la gouvernance de la zone euro, améliorer encore les contrôles démocratiques, garantir que l’Union ait une véritable politique étrangère et énergétique efficace. »

3 février 2016