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Calais : j’ai honte que cela se passe en France !


France / LIBE

Une semaine après avoir organisé au Parlement européen, une conférence, en partenariat avec l’UNICEF, sur la situation des enfants non accompagnés dans le Nord de la France, Nathalie Griesbeck participait, le 13 juillet dernier, à une mission officielle de la commission parlementaire Libertés civiles, justice et affaires intérieures dont elle est membre, à Grande-Synthe et à Calais sur la situation des migrants. Retour sur cette journée difficile.

Depuis janvier 2015, environ 1,2 million de personnes ont entrepris le voyage périlleux à travers la Méditerranée dans l’espoir d’atteindre l’Europe. Ce déplacement conséquent de réfugiés et de migrants est l’un des plus importants dans l’histoire du continent.

La délégation de la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures (LIBE) était composée de huit députés européens.

Un déplacement nécessaire pour ces eurodéputés pour mieux se rendre compte de la vie des réfugiés dans le camp, alors que le Parlement européen travaille actuellement sur plusieurs mesures dans le domaine migratoire, notamment sur une réforme des règles déterminant le pays responsable du traitement d’une demande d’asile, un système visant à relocaliser les réfugiés en Europe et une liste commune de pays d’origine sûre. Le Parlement se penche aussi sur de nouvelles règles concernant les migrants hautement qualifiés qui souhaitent venir travailler en Europe.

Le programme de ce déplacement ?  cal2

 

 

cal3Le camp de la Linière a été ouvert le 7 mars 2016, il est cofinancé par la municipalité et Médecins sans frontières. En mai 2016, le gouvernement français a annoncé qu’il allait « reprendre » la gestion de ce camp et y investir 3,9 millions. Près de 800 personnes vivent dans le camp de la Linière

 

 

 

 

 

 

Le centre Jules Ferry dit « d’accueil de jour » à Calais, accueille en moyenne 2400 personnes par jour dont 600 mineurs non-accompagnés. Un centre d’hébergement met à l’abri jour et nuit 400 femmes et enfants en situation de vulnérabilité.

Le CAP ou centre d’accueil provisoire a ouvert en janvier 2016 au sein même de la « jungle ». Il a une capacité d’accueil pour 1500 personnes.

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Dans la presse ?
http://www.lavoixdunord.fr/region/grande-synthe-la-liniere-camp-temoin-qui-inspire-ia17b47594n3630211

 Article précédent à ce sujet :
https://www.nathalie-griesbeck.fr/2016/07/enfants-a-calais-ni-sains-ni-saufs/

15 juillet 2016