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1957 - 2017 : l’Europe fête ses 60 ans !


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Le 25 mars dernier, l’Union européenne célébrait les soixante ans du Traité de Rome, signé le 25 mars 1957 par les chefs d’État et de gouvernements des six pays fondateurs, l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. L’occasion pour Nathalie Griesbeck de célébrer l’Europe, à Rome mais aussi à Nancy (54) ! Retour sur cet anniversaire et ses célébrations, et quelques pistes pour le futur.

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Qu’est-ce que le Traité de Rome ?

Seulement douze ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le 25 mars 1957, étaient signés à Rome, dans la salle des Horaces et des Curiaces du Capitole deux traités, le premier créant la Communauté économique européenne (CEE), et le second créant la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom).

Ces deux traités, avec le Traité créant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier de 1951, constituent la base légale ayant mené à l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le Traité CEE, tout particulièrement, représente un bond en avant audacieux et novateur pour les six pays signataires : dès 1957, ces pays ont affirmé vouloir aller plus loin qu’une simple coopération internationale traditionnelle, et, selon la formule du Préambule, être « déterminés à établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ».

Les dispositions du Traité constituent en effet une véritable amorce des politiques communes qui seront développées dans les années qui suivent son adoption, à l’instar de la politique agricole commune et du fonds social européen. Ce Traité établit également un ordre institutionnel nouveau, permettant à la fois l’expression d’une vision communautaire et la prise en compte des différents points de vue des nations : leurs pouvoirs ont évolué au cours des décennies, mais la Commission européenne, le Conseil ainsi que l’Assemblée parlementaire, ancêtre du Parlement européen, ont été créés suite à ce Traité.

Cet anniversaire a donné lieu à de nombreuses célébrations, auxquelles Nathalie Griesbeck a participé avec grand plaisir, trouvant ainsi l’occasion de réaffirmer son attachement à une Europe forte, démocratique, politique, et sociale.

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À Rome le jour J…

Elle s’est donc rendue les 24 et 25 mai dernier à Rome, où le Parti Démocrate européen, en présence de Francesco Rutelli et de Marielle de Sarnez, organisait un évènement sur l’avenir et la nécessaire refondation de l’Union européenne. À cette occasion se sont succédées à la tribune nombre de personnalités politiques pro-européennes : l’ancien maire de Rome et ex-député européen Francesco Rutelli, le Secrétaire d’Etat aux affaires européennes italien Sandro Gozi, Marielle de Sarnez, le député européen belge Claude Rolin ou encore l’ancien député européen Jean-Marie Beaupuy. Dans son discours, Nathalie Griesbeck, pour sa part, a souligné vigoureusement l’importance de se saisir ici et maintenant de la nouvelle dynamique européenne s’offrant à nous, et de ne pas céder au pessimisme.  Nous sommes allés très loin et très vite en seulement 60 ans : l’Union européenne, aujourd’hui, c’est le premier marché unique au monde et la deuxième monnaie !

Elle a ensuite participé à la Grande Marche pour l’Europe organisée conjointement par plusieurs mouvements pro-européens, au milieu de milliers de jeunes européens venus de tous les pays.

 

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…et une conférence à Nancy (54), sur le futur de l’Union européenne

Au retour de ce week-end riche en évènements, Nathalie Griesbeck a donné une conférence au Centre Européen Universitaire de Nancy devant plus de 100 étudiants en master et des professeurs de l’Université de Lorraine. La citation de Paul Valéry « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » lui a servi d’introduction et de fil conducteur à son intervention, pendant laquelle elle a pu retracer les 60 ans de construction européenne mais surtout esquisser les pistes possibles pour le futur de l’Union européenne ainsi que rappeler son caractère nécessaire et incontournable. L’Union européenne traverse certes des crises de diverses natures, mais il faut éviter de céder aux discours alarmistes : près de trois quart des Européens pensent que ce qui les rapproche est plus important que ce qui les sépare !

Concernant les pistes possibles pour le futur de l’Union européenne, Nathalie Griesbeck a évoqué quelques réformes à ses yeux essentielles : la mise en place d’une Europe politique et sociale, un renforcement des pouvoirs du Parlement européen ou encore des ressources budgétaires propres pour l’Union européenne.

Elle a également a pu dialoguer avec les étudiants des cinq scénariis présentés par le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker quelques jours avant aux députés européens : entre statu quo, simple marché unique, Europe à plusieurs vitesses, recentrage sur quelques domaines ou grand saut fédéraliste, autant de pistes de réflexion sur lesquelles les pays membres devront se pencher dans les mois et années à venir, pour redonner à l’Europe l’élan et l’optimisme donc nous avons besoin.

Pour aller plus loin :

 

 

 

27 mars 2017