Comme toujours, cette semaine strasbourgeoise a été émaillée de rendez-vous et de visites, sans lesquels le travail de parlementaire de Nathalie Griesbeck ne pourrait être complet. Petite revue des rendez-vous de la session plénière de juin et quelques informations utiles si vous souhaitez en savoir plus !
Lundi 12 juin, dans le cadre de son travail mené au sein de la commission parlementaire Libertés civiles, Justice et Affaires Intérieures (LIBE), Nathalie Griesbeck a visité le Centre Paroles sans Frontières, situé au cœur de Strasbourg.
Paroles sans frontières est une association créée en 1991 à l’initiative d’un groupe de psychologues qui a pour mission l’accompagnement psychologique des victimes de torture, des réfugiés et des migrants. Ses membres mènent un travail de terrain en accueillant les personnes réfugiées au sein du centre d’accueil, en leur offrant des consultations psychothérapiques et en les accompagnant dans leurs démarches pour accéder à des soins. Cette association mène également des travaux de recherche et de sensibilisation vis-à-vis des conséquences psychologiques et cliniques causées par l’exil et l’immigration, trop souvent ignorées.
Paroles sans frontières participe à Strasbourg au réseau RESPIRE, créé en 2001, qui est un réseau d’accueil psychologique des familles migrantes vulnérables, qui leur permet par exemple de suivre des psychothérapies en présence d’interprètes. Ce travail est essentiel : les patients migrants rencontrent encore énormément d’obstacles dans leur accès aux soins, alors même que la migration, les violences auxquelles ils ont fait face, laissent des séquelles importantes les empêchant de retrouver une vie normale.
Cette visite a permis à Nathalie Griesbeck d’enrichir ses réflexions et lui a donné des éléments concrets quant à l’absolue nécessité d’insérer des dispositions d’accueil favorables aux personnes vulnérables, au sein de la directive européenne dite « directive accueil ».
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Mardi 13 juin, en ce deuxième jour de session plénière, Nathalie Griesbeck a rencontré Martine Mérigeau, Directrice générale du Centre européen de la Consommation, afin de redéployer au mieux l’action de cet organisme dans le contexte de la fusion des régions.
Qu’est-ce que le Centre européen de la Consommation ?
Le CEC est un organisme franco-allemand, basé à Kehl, en Allemagne, à quelques kilomètres de Strasbourg. C’est un acteur essentiel garant du bon fonctionnement du marché unique européen. Le CEC fait partie du réseau européen des Centres européens des consommateurs, créé par la Commission européenne, et possédant une antenne dans chaque État membre de l’Union européenne, mais il est le seul à posséder cette caractéristique binationale.
Les différents CEC, membres du réseau assurent plusieurs missions de service public. Ils sont en effet chargés d’informer et de conseiller les citoyens européens sur leurs droits en tant que consommateurs sur tout le territoire de l’Union européenne : assurances, billets d’avions, biens immobiliers, santé, achats en ligne… Ils fournissent également une aide juridique en cas de litiges entre un consommateur et un professionnel établi dans un autre pays de l’UE, en Islande et en Norvège. Ainsi, le CEC de Kehl traite plus de 10 000 litiges par an, dont 70% trouvent une issue favorable au consommateur !
Enfin, les CEC mènent des projets d’information à destination des consommateurs européens, à l’instar du CEC franco-allemand qui a mis en place il y a quelques années des animations dans des classes allemandes et françaises afin de sensibiliser les élèves aux achats en ligne transfrontaliers.
Tous ces services sont bien évidemment gratuits.
Vous trouverez plus d’informations sur le Centre européen de la Consommation sur leur site Internet : www.europe-consommateurs.eu
16 juin 2017
