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Soutien réitéré du Parlement au processus des « Spitzenkandidaten »


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Mercredi 7 février, à Strasbourg, le Parlement européen a rappelé sa volonté de jouer un rôle dans le processus de décision du Président de la Commission européenne via la procédure des « Spitzenkandidaten » ou du « candidat en tête de liste ». Derrière ce nom compliqué, se cache un point clé pour le Parlement européen qui entend défendre la légitimité démocratique des institutions européennes. Venez découvrir le principe des « Spitzenkandidaten » en vidéo avec Nathalie Griesbeck et dans cet article !

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Le 7 février, les députés européens ont adopté à une grande majorité (457 voix pour, 200 contre et 20 abstentions) une décision relative aux relations entre le Parlement européen et la Commission européenne. Mesure phare de ce rapport, les députés européens ont réitéré leur soutien au processus des « Spitzenkandidaten » qui permet de désigner des candidats à la présidence de la Commission européenne.

 

Qu’est-ce que le processus des « Spitzenkandidaten » ?

Petit rappel sur les institutions européennes :

Les représentants de la Commission européenne ne sont pas directement élus. Ainsi, et dans le but de renforcer le processus démocratique au sein des institutions européennes, la procédure des « Spitzenkandidaten » a été créée. Elle permet à chaque parti politique européen de désigner un candidat au poste de Président de la Commission européenne, avant les élections européennes. Ainsi, le Parlement européen participe à la désignation du Président de la Commission. C’est via cette procédure que l’actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a été désigné en 2014.

 

Une position ferme du Parlement européen en faveur des « Spitzenkandidaten »

Cette procédure est très importante en termes de démocratie. En effet, en présentant des « candidats en tête de liste », les citoyens peuvent ainsi connaître les futurs candidats à la présidence de la Commission européenne. Comme le précise Nathalie Griesbeck, « cela permet aux citoyens de déjà choisir l’impulsion qui sera donnée par la Commission européenne » et également de renforcer la légitimité de cette institution.

Déjà utilisée aux précédentes élections en 2014, les députés européens estiment que cette procédure est une réussite et que les prochaines élections devraient consolider cette pratique. Avec force, le Parlement européen se dit prêt à rejeter tout candidat à la présidence de la Commission européenne qui n’aura pas été désigné comme « candidat de tête de liste » avant les élections européennes 2019.

À travers ce vote, les députés européens ont également précisé certaines conditions pour que des commissaires européens en exercice puissent se présenter aux élections européennes.

Retrouvez le rapport « sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne » adopté par le Parlement :

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2018-0030+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

7 février 2018