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Dans le cadre de son déplacement en Bourgogne, Nathalie Griesbeck s’est rendue ce samedi 28 avril en Côte-d’Or (21), à Ahuy, à l’invitation conjointe du MoDem 21 et de La République en Marche 21, pour une réunion publique sur le thème de la montée populisme et des réponses européennes à y apporter. Retour sur cet échange !
Aux côtés de la députée LREM Fadila Khattabi (3ème circonscription de la Côte-d’Or) et du journaliste, essayiste et intellectuel Jean-François Kahn, Nathalie Griesbeck a pu discuter des enjeux de la montée du populisme dans le monde et plus particulièrement en Europe. Face à un public venu en nombre, Nathalie Griesbeck a tout d’abord brossé un panorama de la situation actuelle.
Élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, référendum du Brexit miné par la désinformation europhobe, inquiétante contestation des valeurs de l’Europe à la fois dans certains pays membres mais aussi par des pays de son voisinage immédiat : le temps est venu de réagir face à cette mise en danger de nos valeurs communes. À chacune de nos élections, les voix de partis populistes se font entendre de plus en plus fort, sans que des partis pro-européens ne se lèvent pour leur faire face.
Nathalie Griesbeck a rappelé que les populismes ne sont pas un phénomène nouveau, mais que l’inquiétante tendance de ces forces politiques à prôner un repli national et une remise en cause de l’Union européenne et de ses valeurs doit être un sujet de premier plan. En amalgamant des problèmes structurels, ces partis parlent au plus grand nombre en apportant des réponses dangereusement simplistes et radicales : sortie de l’Union européenne, fermeture des frontières, protectionnisme exacerbé…
Avec le public bourguignon, Nathalie Griesbeck a ensuite montré que nous disposons des armes pour nous battre contre ces populismes : « Tous les jours, l’Europe et ses avantages sont présents dans notre quotidien. L’Union européenne permet d’apporter une réponse coordonnée aux grands enjeux transnationaux, comme la migration, le changement climatique ou le terrorisme, là où les populismes ne prescrivent qu’un repli sur soi pour rétablir une prétendue souveraineté ». L’Union européenne, au contraire, se propose de créer des liens : une grande partie du budget européen est dédiée à la lutte contre la pauvreté, l’exclusion ou au développement des zones rurales, mais aussi aux échanges culturels transfrontaliers.
Alors, il nous revient, ensemble, de porter la voix de l’Union européenne et de ses bienfaits, de s’unir pour montrer les faiblesses des raisonnements populistes. « Seuls, nous sommes invisibles ; ensemble, nous sommes invincibles », a conclu Nathalie Griesbeck.
Pour aller plus loin, un site très utile pour lutter contre les idées reçues sur l’Union européenne :
Les Décodeurs de l’Europe https://ec.europa.eu/france/news/decodeurseurope_fr
28 avril 2018
