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Vers le renforcement de l'échange de données entre Europol et les pays tiers


LIBE / Mon action

Mercredi 4 juillet, à la session plénière du Parlement européen, les députés ont autorisé la Commission à entamer une série de négociations, afin de permettre l’échange de données à caractère personnel entre Europol et huit États tiers. Le texte adopté rappelle que la coopération avec les pays tiers est essentielle pour combattre le terrorisme, tout en insistant sur la nécessité de protéger les données des citoyens européens. La réaction de Nathalie Griesbeck en vidéo.

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Les députés européens ont adopté majoritairement (plus de 500 voix en faveur, pour les huit textes concernés) l’ouverture d’une série d’accords avec huit États tiers, dont l’objectif est de prévenir et de combattre le terrorisme, en permettant les échanges de données à caractère personnel avec Europol (agence européenne de coopération policière).

Par ces votes, les députés européens apportent leur contribution aux pourparlers qui vont débuter avec la Jordanie, le Turquie, l’Israël, la Tunisie, le Maroc, le Liban, l’Égypte, et l’Algérie, sur les échanges de données avec Europol. Les députés se réjouissent de la mise en place de telles négociations, qui permettront de renforcer l’échange avec ces pays dans la lutte contre le terrorisme. Ces accords permettront également de mieux relever les défis liés aux migrations et à la traite des êtres humains.

Comme le précisent avec clarté les textes adoptés par le Parlement, Nathalie Griesbeck, rappelle que le résultat des futures négociations devra s’attacher à ce que les données des citoyens européens soient correctement protégées : « Nous sommes très attentifs à la façon dont vont être conservés ces données qui nous appartiennent, la façon dont elles vont être utilisées, et des garanties juridiques qui doivent entourée cette collecte de données ». Un certain nombre de conditions nécessaires ont donc été rappelées dans le texte en ce sens, et les députés ont demandé qu’une analyse d’impact approfondie soit effectuée, afin d’évaluer les risques potentiels posés par les transferts proposés.

La Commission européenne, au nom de l’UE, va donc pouvoir démarrer les négociations. Le Parlement devra donner son accord une fois que les textes auront été négociés, pour permettre leur conclusion finale.

 

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4 juillet 2018