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Maïs OGM et néonicotinoïde tueur d’abeilles : le Parlement européen dit non à la Commission


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Régulièrement, nous trouvons une majorité au Parlement européen pour faire barrage aux décisions d’exécution de la Commission européenne en matière d’autorisation de pesticides ou d’organismes génétiquement modifiés. Constante dans sa priorité donnée au principe de précaution et à la protection des abeilles, Nathalie Griesbeck a, une nouvelle fois, demandé par son vote à la Commission de réviser sa copie, comme elle vous l’explique en vidéo !

Cette fois, les objections du Parlement européen portaient sur quatre substances : trois sortes de maïs génétiquement modifiés ainsi que le thiaclopride, néonicotinoïde tueur d’abeilles.

Pour les trois sortes de maïs, les députés, en se basant également sur une étude indépendante, ont ainsi estimé que des avis minoritaires de l’EFSA (l’Agence européenne de la Sécurité Alimentaire) n’avaient pas été suffisamment pris en compte, et que les données fournies par les fabricants étaient insuffisantes, notamment au sujet d’éventuels effets produits par la pulvérisation de pesticides.

La question du thiaclopride, quant à elle, revêt pour Nathalie Griesbeck une importance particulière, elle qui a fait de la protection des abeilles et des pollinisateurs un engagement fort et continu. Le thiaclopride, autorisé dans l’Union européenne en tant qu’insecticide depuis 2005, mais interdit depuis 2018 en France, appartient à la famille des néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d’abeilles. Son autorisation expirant au 30 avril 2019, la Commission européenne a proposé de prolonger cette autorisation. Inacceptable pour Nathalie Griesbeck, sachant que le thiaclopride est utilisé en remplacement de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiamethoxam, les trois néonicotinoïdes interdits en avril 2018. Utilisée à de plus fortes doses, cette substance a un niveau de toxicité égal ! Dangereuse pour les pollinisateurs et pour les humains (c’est également un perturbateur endocrinien) : pas d’hésitation pour les députés, l’interdiction doit être rapide !

Par ces votes, les députés européens rappellent également à la Commission européenne l’un des principes fondamentaux de l’Union européenne, qui est d’assurer un haut niveau de protection de la vie et de la santé des citoyens, mais aussi des animaux, et de l’environnement.

13 mars 2019