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Relations UE-Chine : un dialogue européen au Sommet


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Le mercredi 27 mars, le premier point à l’ordre du jour au Parlement était un retour sur les discussions du Conseil européen des 21 et 22 mars. Des points importants, déterminants pour l’orientation politique de l’Union européenne, comme le Brexit ou la relation avec la Chine, figuraient à l’agenda du Conseil : Nathalie Griesbeck revient avec vous sur ce dernier débat !

Qu’est-ce que le Conseil européen ?

Le Conseil européen, siégeant à Bruxelles, est une construction particulière : il ne figure pas dans le triangle institutionnel européen (la Commission, le Conseil de l’Union européenne, et le Parlement européen), mais est déterminant dans la conduite de la politique européenne. Il s’agit en fait d’une table ronde qui réunit tous les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sous la présidence du polonais Donald Tusk, afin d’accorder les vues des Vingt-huit sur les grands sujets politiques du moment. Le Conseil européen n’a donc pas de fonction législative à proprement parler, mais un rôle politique important.

La Chine, rival et partenaire de l’Union européenne

Outre le sujet brûlant du Brexit et de la marche à suivre pour assurer une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’UE, a également été discuté le futur de la relation entre l’Union européenne et la République Populaire de Chine. Le prochain sommet UE-Chine se tenant le 9 avril 2019, il était important pour les chefs des exécutifs européens de procéder à un échange de vues stratégique pour déterminer la position de l’Union européenne dans ce sommet.

Tout en soulignant que la Chine et l’Union européenne ont tout intérêt à coopérer sur le plan mondial, il est important que l’Union européenne protège ses valeurs et ses entreprises dans la relation qu’elle entretient avec le géant démographique et économique chinois. Si les relations économiques entre l’UE et la Chine jouent un rôle de premier plan dans les relations entre les deux partenaires, d’autres considérations, relatives à la protection des données ou au renforcement des droits de l’Homme en Chine doivent être partie intégrante des débats.

Nathalie Griesbeck, en faveur de relations commerciales ambitieuses avec la Chine, mais soucieuse du respect de l’accord de Paris sur le climat, de la protection des entreprises européennes et vigilante quant à la situation des droits fondamentaux en Chine (notamment au Tibet), suivra ce sommet avec attention.

Pour aller plus loin :

 

Un précédent article sur l’engagement de Nathalie Griesbeck pour le Tibet : https://www.nathalie-griesbeck.fr/2016/12/tibet-un-appel-pour-le-respect-des-droits-des-minorites/

27 mars 2019