Nathalie Griesbeck, en sa qualité de membre de l’Assemblée Parlementaire Paritaire UE-ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), s’est rendue, du 18 au 20 mars 2019, à Bucarest (Roumanie), pour participer à la 37e session de l’Assemblée. Ce déplacement fut l’occasion d’échanges enrichissants et de rencontres avec des parlementaires issus de toute la planète, dans l’optique d’une meilleure coopération entre ces zones.
La zone ACP
Les pays de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique, ou « Pays ACP » constituent un ensemble d’États répartis dans ces trois espaces géographiques, cherchant à coordonner leurs efforts de développement, dans des domaines tels que la réduction de la pauvreté. Initialement au nombre de 46 lors de la signature de l’accord fondateur de Georgetown (1975), les pays ACP sont aujourd’hui 79. La coopération entre l’Union européenne et ces pays date de l’époque de la Communauté Économique Européenne : en 1975 est signée la Convention de Lomé, un accord commercial entre CEE et pays ACP accordant des préférences tarifaires à ces derniers.
Les bases actuelles de la coopération entre Union européenne et pays ACP ont été jetées par la signature d’un nouvel accord en 2000, l’accord de Cotonou, signé pour 20 ans. C’est donc à l’aube des futures négociations pour la conclusion d’un nouveau partenariat que s’est déroulée la 37ème session de l’Assemblée Parlementaire Paritaire.
Des travaux importants pour une coopération fructueuse et profitable
En tenant ses sessions deux fois par an (alternativement en Europe et dans la zone ACP), l’Assemblée Paritaire permet un dialogue parlementaire entre les députés européens et les députés des pays ACP, sur des questions de développement mais également sur les enjeux globaux. À Bucarest ont ainsi été discutés l’impact du Brexit sur les relations ACP-UE, la possibilité de fournir des énergies renouvelables aux espaces reculés, ou encore la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations. Nathalie Griesbeck est intervenue au cours de ce débat, pour dénoncer la fragmentation de l’Union européenne en la matière et les nombreuses fake news lancées sur ce Pacte pourtant non contraignant.
Au cours des travaux de l’Assemblée, Nathalie Griesbeck a également pu questionner la Conseil de l’Union (qui représente les Etats membres) sur le sujet d’actualité qu’est la concurrence croissante de la Chine dans le développement des États ACP. Retrouvez ci-dessous son intervention :
Enfin, les travaux à Bucarest ont permis à Nathalie Griesbeck de poursuivre ses échanges avec des députées et députés issus de toute la planète, sur des thèmes variés tels que la lutte contre le terrorisme, la francophonie, et les espoirs des deux partenaires ACP-UE !
Avec les amis de la Francophonie
18 mars 2019
