Newsletter


Voir toutes les newsletters

Mes propositions pour lutter contre l'insécurité routière


Transports


Alors que la sécurité routière avait progressé significativement ces dernières années, une nouvelle hausse du nombre de tués et de blessés sur les routes européennes et plus particulièrement en France a été enregistrée ces dernières semaines Ces mauvais résultats interviennent alors que l’Union européenne élabore actuellement une série de mesures visant à réduire de moitié le nombre de morts sur les routes européennes (encore 35 000 chaque année) à l’horizon 2020. Nathalie Griesbeck avance une série de propositions pour réduire le nombre d’accidents sur les routes en dans l’Union européenne.

Le 28 février, Dieter-Lebrecht Koch, rapporteur sur ce dossier, présentait son projet de rapport aux membres de la Commission des transports du Parlement européen. Lors de cette présentation, Nathalie Griesbeck shadow rapporteur au nom du groupe de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux (ADLE) sur ce texte, avait tenu à rappeler que « si ce projet de rapport présenté par Dieter-Lebrecht Koch apporte des réponses et des solutions intéressantes et innovantes, il pourrait être renforcé par l’ajout d’un certain nombre d’éléments ». Ainsi a-t-elle déposé 21 amendements portant aussi bien sur l’harmonisation des sanctions transfrontalières, que sur l’uniformisation des seuils d’alcoolémie maximum autorisés pour les conducteurs dans les différents pays de l’Union européenne, mais aussi sur l’utilisation des nouvelles technologies et la formation tout au long de la vie. Ces amendements étaient nécessaires pour Nathalie Griesbeck, « car ils reprennent des éléments qui étaient absents du rapport et qui sont essentiels pour améliorer la lutte contre l’insécurité routière ». Aussi, poursuit-elle, « j’ai tenu à insister sur l’harmonisation des sanctions et des règles dans l’Union européenne. En effet, tant que l’on n’aura pas de normes communes sur l’ensemble du territoire européen, on ne pourra pas améliorer significativement la sécurité routière. D’un Etat à l’autre de l’Union, les seuils d’alcoolémie ne sont pas les mêmes. Il n’est plus possible de continuer comme cela ».

La députée européenne a également souhaité porter l’accent sur l’éducation et la formation tout au long de la vie. « Si nous voulons avoir un impact réel sur la réduction du nombre d’accidents chez les jeunes conducteurs, il faut revoir leur formation. Il est donc nécessaire qu’ils soient mieux formés dès leurs plus jeune âge aux dangers de la route » souligne-t-elle. Enfin, dernier point important à ses yeux, l’utilisation des nouvelles technologies. « Aujourd’hui la technologie nous offre un large éventail pour lutter contre l’insécurité routière. Par exemple les systèmes de navigation par satellite sont capables d’enregistrer toutes sortes d’informations et de les restituer aux conducteurs. A cet égard, il pourrait être imaginé que les informations sur les sections de routes plus dangereuses ou présentant des caractéristiques inhabituelles soient mises à la disposition des conducteurs grâce à des systèmes de transport intelligent. Pour développer ce dernier point, toutes les possibilités qu’offre Galiléo pourraient être utilisées » conclut-elle.

25 mars 2011