Nathalie Griesbeck préconise une ouverture progressive du marché ferroviaire de voyageurs. Par son vote du 18 janvier, le Parlement européen a conforté cette prudence. La position soutenue par les députés de l’UDF a été suivie par le Parlement. S’ils se sont prononcés en faveur d’une ouverture du marché ferroviaire international de passagers dès 2010, les eurodéputés de Strasbourg ont en revanche préféré rejeter les amendements qui prévoyaient la mise en concurrence des services nationaux de transports de voyageurs.
« La réforme du transport ferroviaire de voyageurs constitue (…) un préalable tout à fait indispensable à la création d’un véritable marché intérieur, lequel favorisera la mobilité de l’ensemble des Européens dans des conditions optimales de sécurité et d’accessibilité » a indiqué Nathalie Griesbeck lors du débat, tout en précisant son souhait de voir ainsi diminuer des tarifs « souvent exorbitants ». Nathalie Griesbeck s’est néanmoins prononcée fermement dans le cadre du débat contre la mise en concurrence précipitée des services nationaux de transport de passagers, pourtant souhaitée par le rapporteur. Elle a en particulier insisté sur la nécessité de mener des études d’impact préalables. Dans l’éventualité où celles-ci démontraient l’intérêt d’une telle mesure pour l’économie, les emplois et les passagers, alors l’élue serait favorable à un « quatrième paquet ferroviaire », qui permettrait d’envisager de manière mieux préparée et moins précipitée « les mécanismes de financement et surtout l’articulation avec les obligations de service public ». Enfin, Nathalie Griesbeck (Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe / UDF) a félicité son collègue Dirk Sterckx pour son rapport qui responsabilise les opérateurs ferroviaires et augmente les services aux passagers, et plus particulièrement les droits des personnes à mobilité réduite, sur l’ensemble du réseau ferroviaire national et international.
19 janvier 2007
