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Vers une meilleure politique migratoire européenne


LIBE / Mon action

La Commission européenne a présenté, le 13 mai dernier, son Agenda européen sur la migration. Nathalie Griesbeck a souhaité réagir en vidéo à la publication de ce document stratégique, à la transformation de la Mer Méditerranée en cimetière. Elle propose en vidéo, plusieurs pistes de solutions pour parvenir ensemble à une meilleure politique migratoire européenne : solidarité européenne, responsabilité partagée, révision du Règlement de Dublin, s’engager fermement dans la lutte contre les trafiquants et les passeurs, coopération renforcée avec les pays d’origine, création de vrais garde-côtes européens, etc.

La tribune de Marielle De Sarnez, Présidente de la délégation UDI-MoDem du Parlement européen: 7 idées pour une meilleure politique migratoire : www.huffingtonpost.fr

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La Commission européenne a publié le 13 mai dernier, une communication relative à un agenda européen pour la migration, un document stratégique très attendu depuis le début du mandat de la nouvelle « Commission Juncker » et les évènements tragiques survenus en Mer Méditerranée pendant ces derniers mois. Seulement disponible en anglais actuellement Communication on the european agenda on migration PDF.

La structure de cet Agenda européen pour la Migration

Introduction

  1. Actions immédiates
  1. Quatre piliers pour gérer mieux les migrations
  1. Aller au-delà

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Les propositions concrètes du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck sur l’asile et la migration sur http://www.alde.eu/

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Le communiqué de presse du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck suite à la publication de l’agenda : Migration: Une étape importante face à l’urgence de la crise, mais il faut davantage pour résoudre les causes profondes

Commentant les propositions faites aujourd’hui par la Commission européenne en matière de migrations, Guy Verhofstadt, président de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, a déclaré:

« Le président Juncker a franchi une étape importante. L’Europe ne peut plus rester indifférente  aux tragédies qui se produisent en Méditerranée « .


« Proposer de déclencher la clause d’urgence afin que les Etats membres se répartissent des demandeurs d’asile est une première étape pour résoudre la crise immédiate. Mais il faut faire plus pour dissuader les immigrants d’entreprendre ce dangereux voyage vers l’Europe « .


« Pour s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène migratoire, il nous faut un système stable d’asile et d’immigration.  C’est au niveau de nos ambassades dans les pays d’immigration et de transit que l’on doit instruire les dossiers d’asile et d’immigration.  Nous avons besoin d’un permis de séjour européen  qui donne accès au marché européen si vous avez un contrat de travail et d’un mécanisme européen de partage de  demandeurs d’asile « .

Cecilia Wikström, coordinatrice de la commission des Libertés civiles, a ajouté: « La Commission européenne fait un grand pas en avant aujourd’hui mais encore insuffisant. Nous avons besoin d’une approche globale en matière d’asile et d’immigration, qui articule les réponses à ces deux problèmes politiques, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les Etats membres doivent partager la responsabilité des demandeurs d’asile et à accroître la solidarité, à la fois envers les demandeurs d’asile et entre les Etats membres. »

« Notre visite à Malte, le jour même où la Commission présente ses propositions sur les migrations, constitue tout un symbole. On ne peut parler que de chiffres ou de statistiques. Parce qu’à la fin des fins,  ce que nous voyons ici, aujourd’hui, à La Valette, ce ne sont que des gens  dont le seul souhait est d’avoir une vie meilleure. Au moment où la Commission évoque leur sort à Bruxelles, la délégation ADLE que je conduis à Malte veut rappeler qu’il s’agit d’êtres humains, de gens qui fuient la guerre et les persécutions et n’aspirent qu’à avoir un avenir ».


Articles précédents à ce sujet :

21 mai 2015