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Pêche électrique : au Parlement européen, le courant ne passe pas !


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Mardi 16 janvier, les députés européens se sont exprimés en faveur de nouvelles mesures pour le secteur de la pêche. Elles concernent notamment les méthodes et les engins de pêche ainsi que les restrictions de pêche pour certains poissons. Autre mesure phare soutenue par Nathalie Griesbeck et adoptée par le Parlement européen : l’interdiction de la pêche électrique ! Retrouvez la réaction de Nathalie Griesbeck en vidéo et les explications dans cet article.

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Après un an de discussions au sein de la commission parlementaire Pêche du Parlement européen, les députés ont adopté lors de la session plénière, le mardi 16 janvier, le rapport consacré à la conservation des ressources halieutiques et à la protection des écosystèmes marins.

Le Parlement se positionne contre la pêche électrique !

Ces dernières semaines, l’opinion publique s’est fortement mobilisée contre la position de la Commission européenne sur la pêche à impulsion électrique. En effet, actuellement, l’Union européenne autorise à un certain degré la pêche électrique en Mer du Nord, et ce dans le but de réaliser des expérimentations. Or, cette pratique est dévastatrice pour les fonds marins et pour les poissons. En outre, les États membres ne respectent pas les limites imposées par la législation.

Dans sa proposition, la Commission souhaitait autoriser le développement de la pêche à impulsion électrique. Nathalie Griesbeck et ses collègues députés de la délégation française du groupe ADLE se sont fermement prononcés contre la pêche électrique. Tout comme les citoyens qui se sont impliqués dans ce débat, Nathalie Griesbeck se réjouit du résultat du vote du Parlement européen, en faveur de l’interdiction de ces pratiques.

Néanmoins, comme le précise Nathalie Griesbeck, « la bataille n’est pas finie » : le Parlement devra désormais convaincre les États membres, représentés au sein du Conseil, du bien-fondé de l’interdiction de cette méthode controversée.

Outre l’interdiction de la pêche électrique, ce rapport permet de simplifier différentes règles relatives aux méthodes et engins utilisés, à la taille minimale des poissons qui peuvent être pêchés. Autre avancée, le texte prévoit une limitation de la capture des poissons juvéniles et de stocks vulnérables. Enfin, le texte offre une plus grande flexibilité régionale pour les pêcheurs afin que soient prises en compte les spécificités des différentes zones géographiques.

 

Le communiqué de presse de la délégation française au sein du groupe ADLE :

DÉVELOPPEMENT DE LA PECHE ELECTRIQUE : LA DÉLÉGATION FRANÇAISE FERMEMENT OPPOSÉE À CETTE TECHNIQUE CONTROVERSÉE

 

 Bruxelles, le 9 janvier 2018,

 Alors que l’immense majorité des États dans le monde a interdit la pêche électrique dans ses eaux à partir des années 1990, l’Union européenne permet des dérogations en Mer du Nord à titre d’expérimentation. Circonscrites à 5% de la flotte des chaluts à perche par État membre, ces limites ne sont pas respectées et ont conduit à une pratique hors de tout contrôle des pêcheries d’un seul État membre.

Plutôt que de mettre fin à cette technique controversée, le Commission européenne propose aux co-législateurs un règlement autorisant son développement. Les députés français du groupe ADLE (Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe) s’opposent à un tel scénario, qui s’inscrirait en totale contradiction avec les objectifs de l’Union européenne visant à la mise en œuvre d’une pêche durable sur le plan environnemental, économique et social.

Nous pensons que l’Union européenne ne doit pas dévier de son ambition de protection des ressources halieutiques, des écosystèmes marins et assurer la pérennité de la pêche européenne.

Retrouvez le texte adopté par le Parlement : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2018-0003+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

 

Article précédent à ce sujet :

16 janvier 2018