Mercredi 17 avril, le Parlement européen a adopté l’accord interinstitutionnel permettant une révision en profondeur de l’Agence Frontex qui protège les frontières extérieures de l’Union européenne, et assure ainsi le bon fonctionnement de l’Espace Schengen. Nathalie Griesbeck, rapporteure pour son groupe parlementaire depuis l’automne dernier sur cette réforme majeure, se félicite de cette adoption qui va permettre à l’Agence d’être plus efficace et plus européenne ! Un pas en avant que la députée européenne a salué lors du débat en session plénière.
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Toutes les informations détaillées sur l’ensemble de la procédure relative à ce texte, les positions défendues par Nathalie Griesbeck au sein du Parlement européen, le résultat de l’accord interinstitutionnel et plus encore, sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.nathalie-griesbeck.fr/2019/03/frontex-pour-une-revision-ambitieuse-equilibree-et-europeene/
L’intervention lors du débat en session plénière de Nathalie Griesbeck, rapporteure pour son groupe parlementaire :
« Monsieur le Président,
Monsieur le Commissaire,
Chers collègues,
En septembre 2018, lors du discours sur l’État de l’Union, et deux ans après la précédente – le Président de la Commission Jean-Claude Juncker présentait une nouvelle réforme de l’Agence FRONTEX. Et, il y a deux ans, rapporteure pour l’ADLE, je saluais déjà l’aboutissement, en un temps record, de cette première révision. Aujourd’hui, je note une nouvelle fois avec satisfaction la rapidité avec laquelle nous avons finalisé ce dossier, dans une approche équilibrée, efficace pour la protection de nos frontières et respectueuse des Droits fondamentaux comme nos concitoyens nous le demandaient. Surtout, je note, et je m’en réjouis, un véritable pas en avant en termes budgétaires, en termes capacitaires, et aussi en termes de compétences !
Rapporteure fictive pour mon groupe parlementaire l’ADLE, il y a deux éléments principaux sur lesquels je veux revenir.
Premièrement, je suis heureuse que nous actions la création d’un contingent permanent qui sera à terme constitué de 10 000 garde-côtes et garde-frontières et auquel les États membres devront contribuer. Cela est bien plus crédible, mais aussi efficace et concret que la réserve de 1500 personnes disponible qui existe actuellement mais qui ne fonctionne pas bien. C’est donc une avancée concrète et nécessaire !
Deuxième point, pour ma part, je me suis battue, comme rapporteure shadow sur cette révision, pour que figure dans le texte finalisé une mention à la création d’un centre de formation « Frontex ». Si nous voulons dépasser la vision « nationale » de la protection des frontières de l’Union européenne (bien sûr, les États membres sont compétents et vont jouer un rôle fondamental), si nous voulons être efficaces dans notre espace européen de libre-circulation de Schengen, si nous voulons qu’il y ait le moins de failles possible, nous devons être Européens. L’Agence doit pouvoir collaborer avec – et non pas seulement soutenir- les autorités des États. Or, pour que cela soit pratique dans les faits, nous devons développer une véritable culture européenne en matière de formation. C’est ce que le texte appelle et inscrit !
Je voudrais remercier une nouvelle fois Roberta Metsola, notre rapporteure, qui avec son travail, son énergie, sa détermination, et son excellente coopération, a permis que nous avancions et que nous avancions vite ! Dans quelques heures, avec mon groupe, bien entendu, je soutiendrai avec fierté cette réforme. »
Le communiqué de presse de Nathalie Griesbeck suite à l’adoption de la révision en session plénière le mercredi 17 avril :
17 avril 2019
