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Royaume-Uni et Union européenne : la résolution forte de Guy Verhofstadt


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Lors de cette session plénière, le Parlement européen a adopté une résolution sur le futur des relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, négociée par Guy Verhofstadt, Président du groupe parlementaire de Nathalie Griesbeck et négociateur du Brexit pour le Parlement européen. Nathalie Griesbeck vous explique dans cet article, en vidéo, les principaux piliers de cette future coopération.

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Cette résolution, adoptée à une large majorité (544 voix pour, 110 voix contre et 51 abstentions) expose le cadre et les priorités des futures relations entre l’UE à 27 États membres et le Royaume-Uni. Si ces relations ne seront nécessairement plus de même nature, un cadre et des priorités doivent tout de même être fixés pour continuer à dialoguer et à coopérer avec ce pays dont les intérêts et la géographie en font un partenaire de premier plan de l’UE.

Les députés identifient ainsi quatre piliers : la relation commerciale, la sécurité, les affaires étrangères et la défense, ainsi que la coopération dans des domaines thématiques, à l’instar de la Recherche.

Les députés européens soulignent également dans cette résolution la nécessité de protéger les droits des citoyens de l’UE vivant au Royaume-Uni, et inversement, des citoyens britanniques établis dans un des vingt-sept États membres de l’Union européenne. Les députés s’opposent également à toute solution trop radicale concernant la frontière irlandaise, une des questions les plus délicates soulevées par le départ prochain du Royaume-Uni de l’Union européenne.

 

Communiqué de presse de la délégation française de l’ADLE

BREXIT : LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE DOIT PRENDRE SES RESPONSABILITÉS ET PROPOSER UN ACCORD DE COOPÉRATION RÉALISTE

Strasbourg, mercredi 14 mars 2018

Le Parlement européen adopte une nouvelle résolution sur le Brexit dans laquelle il tend la main au Gouvernement britannique, l’invitant à présenter une proposition réaliste pour le cadre des futures relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Considérant que l’Union européenne et le Royaume-Uni resteront de proches voisins et continueront d’avoir des intérêts communs, la délégation française de l’ADLE soutient pleinement ce texte qui envisage de façon détaillée les conditions dans lesquelles pourrait s’articuler un accord de libre-échange. Conditionné à la création d’un système de gouvernance cohérent, il envisage quatre grand piliers : le commerce, la politique étrangère, notamment en matière de coopération militaire et d’aide au développement, la sécurité intérieure et la coopération thématique dans un certain nombre de secteurs (tels que les transports, la pêche ou la recherche).

Définies comme des lignes rouges, le Parlement restera vigilant quant à la protection de l’intégrité du marché intérieur, de l’union douanière et à ce que ce retrait ne remette pas en cause les accords internationaux que l’Union européenne a conclus avec d’autres pays tiers.

Cette démarche constructive doit être entendue par le Gouvernement britannique car les citoyens et les acteurs économiques des deux côtés de la Manche demandent de toute urgence de la prévisibilité. En outre, il reviendra au Parlement européen d’approuver l’accord de retrait, les modalités d’une éventuelle période de transition ainsi qu’un accord international à la fin du processus.

Retrouvez le texte de la résolution à ce lien : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P8-TA-2018-0069+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

 

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https://www.nathalie-griesbeck.fr/2017/04/linterview-du-mois-guy-verhofstadt-negociateur-sur-le-brexit/

https://www.nathalie-griesbeck.fr/2017/01/brexit-et-trump-leurope-en-tenaille/

https://www.nathalie-griesbeck.fr/2016/06/brexit-entre-electrochoc-et-chance-pour-refonder-leurope/

https://www.nathalie-griesbeck.fr/2016/06/electrochoc-du-brexit/

https://www.nathalie-griesbeck.fr/2016/02/brexit-to-be-or-not-to-be-dans-lunion-europeenne/

  

14 mars 2018