Les députés européens ont adopté mercredi 27 mars à une très forte majorité (586 voix pour, 10 voix contre et 26 abstentions), la troisième révision d’une directive qui vise à améliorer la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail. Une mesure concrète de l’Union européenne qui met en place de nombreuses législations pour assurer un environnement de travail sain et adapté. Retrouvez des explications de Nathalie Griesbeck en vidéo et dans cet article.
Grâce à la révision de cette directive, cinq agents cancérigènes sont ajoutés à la liste des substances dangereuses. Ils seront donc désormais soumis à des valeurs limites d’exposition très strictes. On estime qu’à long terme, plus d’un million de travailleurs de l’Union bénéficieront d’une meilleure protection en matière d’exposition professionnelle aux substances cancérigènes, qui peuvent être à l’origine de différents types de cancers. 22 000 cas de maladies liés au travail pourraient être évités !
Il existe d’autres législations relatives à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail. Il y a quelques mois, Nathalie Griesbeck avait d’ailleurs eu l’occasion d’en discuter avec Claude Rolin, député européen belge et rapporteur sur l’une de ces directives : https://www.nathalie-griesbeck.fr/2018/12/linvite-du-mois-claude-rolin-et-une-europe-sociale-qui-protege/
Pour Nathalie Griesbeck, membre suppléante de la commission Emploi et Affaires sociales, il est effectivement très important que l’Union européenne mette régulièrement à jour ces règles afin de renforcer constamment la protection des travailleurs.
La fiche procédure de ce dossier :
https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?reference=2018%2F0081(COD)&l=fr
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27 mars 2019